The 2012 RUFORUM Biennial Conference is the third in the series. The main objective of the Biennial conferences is to provide a platform for agricultural research for development stakeholders in Africa and beyond to actively exchange findings and experiences, while at the same time learning lessons towards improving performance of the agricultural sector and ultimately people’s livelihoods. The biennial conference is RUFORUM’s most comprehensive meeting for the diversity of stakeholers in agriculture. It is especially dedicated to graduate students and their supervisors, grantees in RUFORUM member universities and alumni. It is a platform for peer review, quality control, mentorship, networking and shared learning. The third Biennial Conference was attended by 657 participants.This record contains an extended abstract accepted under the theme of Food Science and Value Addition
The Risk of Feed and Milk Contamination by Mycotoxins on Smallholder Dairy Farmers in Kenya
Abstract:
Mycotoxins are toxic secondary metabolites produced by fungi
in warm environments. Due to the warm climate highly
favourable for growth of moulds, the threat of mycotoxin
poisoning (livestock and human) is real and of major concern in
Kenya. This is further compounded by the general preference
for foods that are highly susceptible to mycotoxins
contamination. This paper attempts to highlight the risk of
mycotoxin contamination of dairy feeds and products’ serious
animal and human health implications. Available information
clearly indicates that, aflatoxin is one of the most widely
occurring and dangerous of all mycotoxins known. The term
aflatoxin refers to a closely related group of metabolites
produced by toxigenic strains of Aspergillus flavus and A.
parasiticus. Aflatoxins are potent carcinogenic, mutagenic,
teratogenic, and immunosuppressive agents. Four different
aflatoxins, B1, B2, G1 and G2, have been identified with M1 (a
metabolite of B1) being the most toxic. Their contamination of
agricultural feed grains poses a serious threat worldwide.
Although occurrence and magnitude of mycotoxin contamination
varies with geographical and seasonal factors and also with
the conditions under which a food or feed crop is grown,
harvested, and stored, those grown under tropical and subtropical
conditions are more prone to contamination than those in
temperate regions due to favourable humidity and temperaturelevels for mould growth (10 – 40oC, pH range of 4 – 8 and
above 70% equilibrium relative humidity). Incidences of
mycotoxin poisoning are more common on smallholder farms
due to lack of appropriate control skills and knowledge. Dairy
cattle on these farms often get poisoned as result of continuous
exposure to contaminated feeds. Virtually all feeds are
susceptible to mycotoxin contamination, so long as conditions
permit mould colonisation. Poor storage and the general
tendency to offer mouldy feed resources (protein supplements,
poultry manure, cereal grains and crop residues) to livestock
are the primary factors exacerbating mycotoxin related risks
on smallholder farms in Kenya. Because of the greater rolethey play as milk producers, control of mycotoxins in dairy diets
on smallholder farms would not only reduce the likelihood of
livestock poisoning, but also significantly improve public health
and consumer confidence, with positive impact on economic
returns at household level.
Les mycotoxines sont des métabolites secondaires toxiques
produits par des champignons dans des environnements chauds.
Suite au climat chaud très favorable à la croissance des
moisissures, la menace d’intoxication par les mycotoxines (bétail
et humain) est réelle et de préoccupation majeure au Kenya.
Cette situation est davantage aggravée par la préférence
générale pour les aliments qui sont très sensibles à la
contamination des mycotoxines. Cet article tente de mettre en
évidence le risque de contamination par les mycotoxines des
produits laitiers et les sérieuses implications pour la santé
humaine et animale de ces produits. Les informations disponibles
indiquent clairement que, l’aflatoxine est l’une des plus largement
répandue et dangereuse de toutes les mycotoxines connues.
Le mot aflatoxine se réfère à un groupe étroitement lié de
métabolites produits par des souches toxinogènes d’Aspergillus
flavus et A. parasiticus. Les aflatoxines sont de puissants
cancérogènes, mutagènes, tératogènes, et des agents
immunosuppresseurs. Quatre aflatoxines différentes, B1, B2,
G1 et G2 ont été identifiées avec M1 (un métabolite de B1)
étant la plus toxique. Leur contamination des céréales
fourragères agricoles constitue une grave menace dans le mondeentier. Bien que la fréquence et l’ampleur de la contamination
par les mycotoxines varient en fonction de facteurs
géographiques et saisonniers, et aussi avec les conditions dans
lesquelles une culture vivrière ou fourragère est cultivée, récoltée
et stockée, celles qui sont cultivées dans des conditions
tropicales et subtropicales sont plus sujettes à la contamination
que celles des régions tempérées en raison de l’humidité et des
niveaux de température favorables à la croissance de moisissure
(10 - 40 ° C, gamme de pH de 4 à 8 et l’humidité relative
d’équilibre au-dessus de 70% ). Les incidences de l’intoxication
par les mycotoxines sont plus fréquentes dans les petites
exploitations agricoles suite au manque de capacités de contrôle
et de connaissances appropriées. Les vaches laitières dans ces
fermes sont souvent empoisonnées à la suite d’une exposition
continue à des fourrages contaminés. Pratiquement tous les
aliments sont sensibles à la contamination par les mycotoxines,tant que les conditions permettent la colonisation par la
moisissure. Les mauvaises conditions de stockage et la tendance
générale à offrir des ressources alimentaires moisies (des
suppléments de protéines, du fumier de volaille, des céréales et
les résidus de culture) au bétail sont les principaux facteurs
aggravant les risques liés aux mycotoxines dans les petites
exploitations agricoles au Kenya. En raison du plus grand rôle
qu’elles jouent en tant que producteurs de lait, le contrôle des
mycotoxines dans les aliments laitiers de petites exploitations
agricoles permettrait non seulement de réduire le risque
d’empoisonnement du bétail, mais aussi d’améliorer
considérablement la santé publique et la confiance des
consommateurs, avec un impact positif sur le rendement
économique au niveau des ménages.
Language:
English
Extended abstracts submitted under Food Science and Value Addition
Date of publication:
2012
Country:
Region Focus:
East Africa
Collection:
RUFORUM Conferences and Workshops
Agris Subject Categories:
Agrovoc terms:
Additional keywords:
Licence conditions:
Open Access
Access restriction:
Form:
Printed resource
Publisher:
Notes: