Strengthening Science and Technological Capacity in Africa: Engaging Women and youth

La croissanceéconomiquedépend de la capacité d’un pays à développeret à appliquer de nouvelles technologies et innovations. Cecidevientdoncl’ultimeétalon pour mesurer le succès des nations surl’efficacité de leursactivités qui contribuent à améliorer les vies de la population. Le continent africainestconfronté à un certain nombre de problèmesallant du chômage, de la faim, de la santé et des questions d’ordre politique. Le chômage en Afriqueestl’une des principales causes de la pauvreté, et les jeunes et les femmes qui constituent la majoritésont les plus touchés. Cette partie de la population dans la société a étéexclue de la participation au développement dans les pays en raison du chômage, de l’inaccessibilité à l’information et de la participation à la gouvernance, y compris le faibleniveaud’éducation. Cesfacteurs font que les jeunessoientenclins à la violence,à lapression des pairs, et à la psychologie des foulesparmitantd’autres, comme ilssontmarginalisés. Celapeutêtreeffectivementréalisé par une action qui «sort des sentiersbattus”. Cetétat de fait a augmentél’insécuritéalimentaire, la violence politique, l’instabilitéconjugaleainsique les conflitsprovoqués par la concurrence pour les ressourceslimitées. Dans le passé récent, le Kenya a été le témoin des conflitsmeurtriers entre éleveurs et paysans du district de Tana River et dans la province située au Nord-Est du pays, entre les communautéspastorales elles-mêmes, en raison de leurressource en eau et des pâturages limités, entraînant la mort de plus de 100 personnes en moinsd’unesemaine. Les statistiquesindiquentque le plus grand nombre de ceux qui ontparticipédirectement à la violence postélectorale au Kenya a été la jeunesse, et dans le même temps, la majorité de ceux qui ontététuésétaientaussi des jeunes. En plus, dans la culture traditionnelle, les femmes sont plus marginalisées, etsouventcontraintes de faire des choixdansleursmoyens de subsistance. Ilestnécessaire de penser à l’autonomisation socio-économique des jeunes et des femmes à travers des programmesdurables telsquel’agro-industrie, grâce au développement de produitsà la valeur ajoutée. L’universitéMoi a étéimpliquée dansun certain nombred’activitésvisant à résoudrecertainsproblèmes qui touchent les jeunes et les femmes à travers uneapprochecombinée de l’exploitation et de l’exploration. L’exploitation se réfère à l’utilisation des ressourcesdisponibles au profit de l’institution, alorsquel’exploration se réfère à l’identification des ressources qui pourraientêtreutiliséesdans les activités de l’institution. Les universitésontunrôleprépondérant à jouerdans la recherche, produisant et diffusant des connaissances pour soutenir la croissance. La rechercheaugmente le corps de connaissancesthéoriquesainsiqueses applications pour résoudre des problèmesdansla société humaine. L’université traditionnelle estelle-même principalementlimitée à un cerclede professeurs et d’étudiants de classes supérieures de la société et de vie dans un isolementrelatif, d’où les fameux «tours d’ivoire». Cetteapproche fait que les universitésperdent le contact avec la société. Les problèmes de la sociétésont en eux-mêmesuneressource pour les universités à faire d’autresrecherches pour trouver des solutions. Ilestdonc important de soulignerque la créativité, l’exploitation et l’exploration ne se déroulent pas dans le vide maissontdéclenchées par les problèmesactuels qui touchentl’humanité. Les universitésdoiventenrichirleurcursus en intégrant le concept d’entreprenariat fort afin de produire des «créateursd’emplois» et non des «demandeursd’emploi». Notre programmed’étudespilote a donné aux femmes l’occasiond’exprimerleurs talents dansleursecteur technique.Al’heureactuelle, nous avonsdeux femmes pilotes. Cet article souligne le rôlequel’universitéMoijoue pour transformer les défisauxquelssontconfrontés les jeuneset les femmes en opportunités de développement durable par le biais de la science et de la technologie.